Catégories

Lundi 18 décembre 1 18 /12 /Déc 14:19

 

Si vous n'êtes pas déjà adepte de l'art du ligotage japonais (Kimbaku), vous avez surement vu, au moins sur le net, ces merveilleuses photos de bondage (Shibari), complexes, à base de cordes (Nawa).
Notre première tentative failli virer à la catastrophe, vite réparée par la suite.

Et vous, avez-vous essayé ? Votre première réalisation, comment ca c'est passé ? Vos commentaires et une fois n'est pas coutume, vos photos (yummyvador@free.fr), sont les bienvenues.



 

Dans la triple lecture des quatre lettres appariées, mes premiers émois relèvent du B comme Bondage. De la capture de la squaw aux portfolios des « user group » en passant par Crepax et Serpieri, l'effet provoqué par la vision de l'entrave soulignant les courbes généreuses ou  le contraste des peaux nues et des liens de cuir (dont j'ai retrouvé récemment le parfum dans le catalogue online de JT Stockroom)  m'ont convaincu que dans mon rapport au sexe, mon approche n'était pas totalement dénuée de fantasmes, bien qu'encore mal exprimés.


 

                                                 

Dans mes jeux d'alors, l'entrave n'avait cependant jamais excédée le foulard ou la cravate usée et n'avait encore concrètement rien provoqué de plus qu'un peu d'inconfort. Mes tentatives pour justifier l'intérêt de menottes métal à bas prix, s'éteignirent contre les murs lisses de ma chambre dépourvue de tout lit à barreaux.

Dans les premiers temps de ma rencontre avec yUmMy, elle me fit la confidence de son émoi au récit d'une amie qu'un amant trop pressé avait  « oublié » menottée à un radiateur en fonte (model idéal standard 1953 - 2kW, pour les puristes) le temps de s'enquérir à Pigalle d'un gode michet pour finir son oeuvre. La captive abusée par la privation sensorielle avait fait un récit gourmand de son interminable attente, isolée, privée de repère temporel, mais au moins pas de chauffage.

Cet appel direct à épicer le gout de la vanille n'était pas à négliger. Nous nous rendions donc dans un temple du sexe à étage de la place Pigalle. Notre entente ne fut pas instinctive. Je tiquais devant la doublure en fourrure rose des menottes « luxe confort » elle craignait la dureté du métal des menottes et  le dildo jaunâtre mais vibrant, avec lequel nous ressortions de la boutique finit dans une poubelle après un usage très modéré.

Dans notre loft du 18eme (arrondissement) le chauffage reposant  sur des convecteurs suspendus (modèle Noirot 1500 Watts) et n'ayant toujours pas de tête de lit à barreau, il était temps pour nous de faire une pause dans nos tentatives de Bondage. La pause fut longue.

 

C'est la fessée qui nous a en premier guidés vers les rivages BDSM. Le bondage n'est arrivé qu'ensuite. Le regard extatique de soumises lors de démonstrations d'artistes de la corde (Nawashi), décida yUmMy à vouloir y gouter. Cependant, à la vue des réalisations complexes, je croyais l'expertise inaccessible au profane que je suis. Non seulement il n'en est rien, mais les joies sont immédiates pour les deux partenaires. Un bonheur n'arrivant jamais seul, elle réclama soudainement un soir de découvrir les jeux de cire. Devant mon hésitation, elle s'enthousiasma : « mais on en a ici des bougies ». Je tempérai ses ardeurs en expliquant que la température de fusion d'une bougie de ménage allait nous conduire directement aux urgences et la séance fut remise à plus tard.

 

Grâce à quelques infos glanées sur le net, pénétré de la dimension créatrice de l'art du lien et convaincu de la démarche artistique que représente cette forme de mise en valeur du corps, je ne doutais pas sinon de la réussite tout au moins de l'impossibilité d'un échec.

C'était une sorte d'accomplissement qui, je le sentais, était en préparation. A n'en pas douter, le beau, le bien et le vrai allait nous guider.

 

C'est donc très fièrement que j'abandonnais la facilité de l'achat de 10 mètres de corde sous blister dans notre boutique SM de l'est parisien et que nous allions fièrement, tel l'artisan habitué à choisir de lui-même la qualité de ses fournitures, au sous sol du BHV, stand n°11, acheter 12 mètres de corde (coton, blanche, diamètre 8mn). Le sourire amusé et presque complice du vendeur lorsque j'interrogeais yUmMy sur sa préférence entre chanvre et coton, (elle opta pour le coton, le chanvre à une odeur un peu forte) me laissa la très nette impression que ce cordage devait être un des best seller du bazar et qu'il n'avait aucun doute sur l'usage auquel il était destiné.

De passage trop rare dans le quartier, j'en profitais pour me faire élargir le piercing dans la rue d'à coté (2mn, Gauge 12).

Les techniques des deux shibari de base ; Le karada (le corps) et le shinju (Les seins, les perles) sont à la portée de tout internaute.

         
 

Le reste est affaire de feeling :

La sensualité du doux contact des cordages. L'économie de geste dans leur manipulation. Le sourire abandonné et ravi de la soumise. Le travail de recherche de points de compression. Le choix des options permettant ou non ensuite une pénétration. La mise en scène du résultat final. Tout concourt à un moment d'intense communion des sens.

Un exercice proche par l'esprit de l'origami, de la taille des rosiers, voir des GeoMag.

La première réalisation fut empreinte de nombreuses erreurs de débutant : perte de symétrie, noeuds inversés, etc.


Peu importe, le résultat était tout de même séduisant, et tout se passait au mieux, dans un plaisir réellement partagé. La pose de trois pinces avait fait fermer les yeux de yUmMy qui plantant les dents dans un mors, se laissait emporter par la vague de ces nouvelles sensations.

C'est l'instant que je choisi pour faire quelques prises de vue (Canon IXY 900 IS - 28mm) dont voici la dernière, en légère contre plongée :

 

 

Le son de la clochette ne fut d'aucun secours lorsque du coin de l'oeil gardant une vue d'ensemble, je réalisai, trop tard, que yUmMy, comme tétanisée, s'effondrait vers l'avant de tout son long.

Jetant le boitier photo, j'intercalais complètement en vrac un bout de tête et un bras au niveau du sol pour amortir la chute silencieuse. Il est vrai qu'elle avait toujours entre les dents le bâillon mors.

Je l'arrachai en urgence. YUmMy,  se plaignit immédiatement des poignets.

Me revint alors en mémoire le conseil de base: Avoir toujours à immédiate proximité un outil tranchant. Je me précipitai sur un cutter en la rassurant :

-          « Ca va ? Je coupe tout ! » Ce qui est plus facile à dire qu'à faire pour information.

yUmMy me regarda avec des yeux pétillants et reconnaissants :

-          « Non, c'est ok, mais détaches moi! Au moins les bras. »

Puis éclatant de rire de sa propre imprudence à avoir décidé seule et sans prévenir de se déplacer sur les genoux, elle me glissa malicieuse :

-          «  On recommencera, hein ? C'était super ! »

 

S'il ne fallait retenir qu'un mot de tout cela, je suggère : Shibararetai: Le désir d'être ligoté par le maitre.

(à suivre, bien évidemment)

 

Par Vador - Publié dans : Bondage
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires
Vendredi 8 décembre 5 08 /12 /Déc 09:14

Certains ici ne sortent pas. En tout cas pas dans ce genre de soirée. Ils ont connu le "milieu" et aujourd'hui s'en sont détournés. D'autre courent avidement ce genre d'évènements, surtout sur Paris.

Nous  on découvre... ça aussi... La fleur au fusil....

Et vous, vous y étiez? Vous en fûtes? Qu'en avez vous pensé? Vos commentaires nous intérressent.




-          C’est encore à la Loco, ils ne font aucun effort
-          C’est un super plan, il y trois niveaux, de l’espace, la sécu est béton et t’es en plein Paris c’à le fait vraiment.

 
-          T’as vu, il y a que des vieux, ya que des pédés, ya que des trav, ya que des jeunes, les mecs sont moches, ya pas de belles nana, ya que des minets, ya que des étrangers, ya trop de français,  ya toujours les mêmes, ya trop de dom, ya trop de soumis, trop de switch.

 
            -          C’est toujours la même zic ici.

            -          Ya un son, c’a cadence l’enfer

      -          Ya pas de son. Elle est pourrie cette boite.

      -     Quoi ? C’est trop fort on s’entend pas.

 

      -          C’est le carré VIP ?

      -          C’est le coin des prétentieux,

 

      -          C’est degueu la bouffe

      -          Kool des sushis !

 

      -          C’est trop cher le bar ils se gavent.

      -          Le coke à 5 euros, c’est Byzance.

 

      -          Ca me fait gerber, tous les mecs sont moches

      -          Commence par t’en trouver un à ton gout si ceux là te plaisent pas.

 

      -          Ya même pas un coin sombre pour…

      -          Regarde ya un vrai Donjon! comme elle a l’air de s’éclater, c’a m’excite, fesse moi....

 

En tout cas pas de doute, la nuit Démonia c’était bien à Paris; France. A l’étranger on dit que pour savoir si tu es à Paris, si tu lèves la tête et que tu vois la Tour Eiffel et que quand tu baisses les yeux  tu as marché dans une merde de chien, alors tu es bien à Paris.

On pourrait rajouter que pour savoir si un mec est français, ya qu’à lui demander s’il a vomis ou chier sur quelque chose au moins une fois depuis qu’il s’est levé.

 

Cette nuit Paris était la capitale du black, du vinyle, du Latex, du cuir, de la Dance, de la mode, du sexe, du B du D du S et du M. Capitale de la tendresse, de l’amour, des fessées, du  parfum, des Donjons, du délire, de la fête.

 

Au milieu de la piste, j’ai senti vibrer le troisième millénaire créatif et outrancier, fait de beat et de riffs, de jeunesse, de piercing, de tatoo et d’amour essentiel.

 

Vers cinq heures du matin, j’ai flagellé YuMmY en résille, au pilori sous le regard de la foule interlope. Elle a beaucoup aimé. La foule aussi. Moi aussi.

 

La chaleur des fesses de YuMmY transperce le vinyle. Il pleut des hallebardes sur Pigalle.

La nuit est finie.

 

Je retournerai l’année prochaine à la nuit Démonia. J’espère vous y croiser.

 

                                                        -vADOr-

Par Vador - Publié dans : BDSM
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Mercredi 6 décembre 3 06 /12 /Déc 02:13

Parfois tout ne se passe pas comme on l'avait prévu.
Au mieux on s'en inspire pour un billet d'humeur car on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui.

Et vous ca vous inspire quoi?

Vos commentaires sont les bienvenus.

Finalement il en va dans l'univers BDSM pas si différemment que dans le monde vanille. On a beau croire que son expérience s'est accrue et que l'on a repoussée de nombreuses limites, il est dans la vie de l'homme BDSM comme dans celle de l’homo-vanillus, de grands moments de doutes. Bien qu’assurément en route pour le Subspace, il arrive parfois dans cette aventure que survienne une pause inattendue, un temps d’arrêt qui évoque celui de la poule qui découvre un couteau:

J'ai toujours aimé fureter dans les catalogues plein de promesses des sex-shops virtuels qui jalonnent nos longs surfs.

Comme dans les aires de repos d’autoroute, les produits y sont sans réelle surprise, rangés par catégorie bien précises, bénéficiant d’un packaging attractif souligné brièvement d’explications convenues, parfois de témoignages ou de promesses de totale satisfaction.

Malgré les progrès de la miniaturisation et de l’électronique, le corps humain étant lui une donnée plutôt stable, les seuls changements notables sur quelques décennies, me semble, mondialisation oblige, la délocalisation de l’emballage vers la chine populaire ou Taiwan et les renforts marketing de promesses d’extases inégalées.

L’usage de cockring en métal m’a permis par la suite d’en découvrir des versions SM plus ou moins élaborée, le ‘’Kali’s teeth’’ n’étant pas la moins impressionnante. Je découvrais par la même occasion l’acronyme CBT (‘‘Cocks Ball Torture’’ ou ’’Torture de la queue et des couilles’’, pour les moins anglophones d’entre nous).

Nous reviendrons prochainement sur l’hégémonie culturelle anglo-saxonne quand à la quincaillerie supplétive et récréative en matière sexuelle et du BDSM en général.

Jusqu’à présent cependant, fort de mon imagination et d’une certaine maîtrise de la langue de Shakespeare, rien n’avait échappé à ma capacité de compréhension dans l’usage auquel ces produit étaient destinés.

Lors d’un shopping virtuel sur la côte ouest des US, le hasard voulu que je me retrouva après des achats conséquents, avec un avoir dont on me proposa immédiatement de créditer mon compte (Good Business is fair business).

La gourmandise est un vilain défaut ! Paraît-il, ce dont je doute. Par contre avoir les yeux plus gros que le ventre, si j’ose dire peut conduire à des situations inattendues.

Rassuré par le support en direct avec les vendeurs via le chat, je me laissais emporter à la fièvre acheteuse par ma curiosité et un certain gout de la luxure et demandait ;  plutôt que de récupérer sagement mon argent de convertir mon avoir contre le magnifique pénis plug dont vous pouvez contempler la photo.

Mon interlocuteur américain répondant au nom évocateur d’Amy me fit parvenir très professionnellement en guise de conseil, la photo d’un tube de Surgilube que je rajoutais aussitôt sur ma liste d’achat.

Il (mais après réflexion j’en arrive à penser que Amy doit être un prénom féminin aux US) me confia ne jamais avoir expérimenté le produit mais que ceux qui y ont gouté, en sont ravis ; Même si les débuts ne sont pas évident.

C’est probablement là que j’aurai du me méfier.

J’eu donc assez rapidement, à ma disposition après ouverture du courrier, ceci :
 

L’objet très design, supposé convenir parfaitement aux débutants, est incontestablement beau. Industrialisé en aluminium aéronautique, doté d’une perforation sur toute sa longueur permettant de ne pas faire obstacle à la libération de fluides, il incite à penser que son port est peut être plus que ponctuel, d’autant que l’anneau destiné à éviter une introduction malheureuse par une profondeur irréversible est vanté comme simulant parfaitement un piercing.

Etant totalement novice, je fus assez déçu de voir l’objet livré dans un petit sac plastique transparent et hermétique. Ni boite ni pochette, aucun autre emballage, packaging prometteur, photographie flatteuse ou témoignage d’utilisateur conquis et surtout sans aucun mode d’emploi ! Pourquoi donc un tel anonymat ? Pas même le nom d’un fabricant qui aurait été fier d’être à l’origine de cette avancée technologique, de ce ‘’pas de géant pour l’humanité’’. Bon sang mais c’est si facile d’usiner de l’aluminium aéronautique en zone d’économie spéciale chinoise ? Faut croire que oui. Et Il faut être benêt pour imaginer recevoir un mode d’emploi. Avais-je reçu un mode d’emploi pour les dildos, cockring simple ou triple, anal plug avec ou sans queue de renard véritable ou crinière de cheval ? Non.

Je compris la profondeur de mon erreur lorsque ma compagne découvrant l’objet s’’écria : - «  C’est pour le cul ?…. ».


En m’entendant lui répondre - « Et non » je mesurais alors que mon affaire n’était pas gagnée et je me réconfortais en expliquant qu’au pire des cas cela me ferait un original porte-clés.

Mais où est le problème me direz vous ?

En fait dans la perception psychologique du concept. Si la longueur à introduire semble raisonnable, la largeur elle, dépasse clairement ce que la photo laissait à penser acceptable sans dommage pour l’urètre normalement constituée. D’ailleurs, vous avez peut être déjà remarqué que la longueur d’un pénis est indépendante du diamètre du méat, orifice qui nous intéresse en l’espèce et qui renvoi tout orgueil masculin en la matière au rayon des prétentions cette fois ci réellement inutiles.

Pour l’instant, un double constat s’impose à moi : Plus l’érection sera forte plus l’orifice sera étroit mais à l’opposé, plus le membre reste petit plus l’orifice le semble aussi. Guère encourageant.

 

Bien sur, rien ne remplace l’expérience et me direz vous, je n’ai qu’à essayer. Probablement qu’avec un peu de ténacité ça va rentrer. C’est sur, mais et après ? Je fais quoi ? Je le garde pour la journée ? Je tente la masturbation, une sauvage pénétration ? J’accroche l’anneau quelque part ?

Un malheur n’arrive jamais seul : En recherche de témoignages de retour d’expériences ou de sites d’aficionados fanatiques de ce type de plug in, J’ai eu beau essayer toute les combinaisons lexicales possibles autour de « Penis Plug » invariablement, dans le meilleur des cas je tombe sur un sex-shop qui me propose le même objet sans plus d’explication que mon site US d’origine.

 

Je ne peux me résoudre à vivre désormais au quotidien avec un porte clé qui symbolisera mon renoncement alors que résonne encore à mon esprit les promesses fantasmagoriques d’un self BDSM obscur…. Mais surtout encore très mal maitrisé.

 

A bientôt sur ce sujet.


vADOr

-          « Sur mon corps » me dit elle, « sur mes seins ».

L’image comme la pensée m’excitait. Quelque chose de fort se produisait dans notre couple et dans l’avancée toute récente de notre BDSM. La nuit fût torride, et sans rentrer ici dans d’inutiles détails, j’étais physiquement un peu ‘‘secoué’’. La fatigue conjuguée à la perception encore bien présente de l’excitation prostatique provoquait chez moi une certaine perte de contrôle et de repères physiques.

Je lui dis : - « Je ne sais pas si je vais pouvoir » en pensant que l’émotion me bloquait probablement la vessie.

Je caressais avec deux doigts mon sexe mou mais gonflé. Cela excitait d’avantage son impatience.

Ca y est. Le moment arrivait, ma soumise me réclamait et nous allions pour la première fois découvrir les jeux d’urine.

Quel bonheur, quelle fierté, mais qu’elle déception !

Ca vient, je la préviens, je m’apprête à diriger le jet, très excité et à ma grande surprise, j’éjacule !

Rarement jouissance m’a autant désappointé. Ce n’était pas le moment….

Nous rions et nous promettons de renouveler la tentative dés que possible.

Ces simples mots prononcés, cette envie et promesse conjointe nous a ravie. Nous nous étions appropriés quelque chose d’inconnu dont nous avions su partager l’idée et l’envie. Unis par la  complicité d’un fantasme, nouvel échange encore à venir.

 

C’est le soir même ou peut être le lendemain, que dès la porte de la salle de bain franchie ELLE me dit :

            - « Vite, viens tu va me faire pipi dessus »

Même baignoire même position, elle ferme les yeux et j’arrose ses seins d’un jet continu. L’urine ruisselle sur son ventre, ses hanches et ses cuisses.

Elle gémit. – « C’est chaud, j’adore » dit elle  et avec un grand sourire amusé et ravi elle précise :

- « Ca sent l’asperge… »

Aimerai-je la même chose ?

Elle me prévient tout de suite que ca va être moins facile pour elle. Je rigole : « C’est vrai que les filles et les garçons, ce n’est pas pareil. » Sans trop de gymnastique, nous sommes en position, mon visage sur son ventre, une main autour de sa cuisse.

La chaleur, le ruissellement, le parfum, sa joie.

Je suis un peu surpris mais ravi.

Oui moi aussi j’aime ça. On recommencera.

 

yUmMy & vADOr

 

Par Vador - Publié dans : Uro
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires
Jeudi 30 novembre 4 30 /11 /Nov 13:00


Il n'y eu d'abord plus rien.
Puis les retrouvailles. Froides. La raison, les regrets, les souvenirs.
Le devenir hésitant, balbutiant.
Les gestes, les mots, le désir, le rire enfin.



Le sexe devenu si présent, si fort. Improvisé et conquérant.
Il se passe quelque chose. Nous dérivons?

 


Quel joie de retrouver l'aimé aimant.
Enfin les envie s’expriment, les désirs se concrétisent.
Le jeu prend sa place.
C’est sérieux le jeu !

On dirait un coco-fesse dit elle !



Le net fait son ouvrage. Information, éducation, provocation, initiation. Des mots sont lâchés.
Des envies concrétisées. Si vite. Si bon.
Nous sommes passés du coté obscur.



Nous sommes BDSM.
On aime.
On s’aime.

Si simplement maintenant.

 

Par Vador - Publié dans : BDSM
Ecrire un commentaire - Voir les 6 commentaires

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

Recherche

Images aléatoires

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus